HISTORIQUE

Le 30 juin 1985, le "home d'enfants" de la « Maison-Dieu » ferme ses portes…
 
Depuis la seconde guerre mondiale, cette institution, tenue par les sœurs franciscaines à Antheit, près de Huy, a accueilli des « enfants du juge ». En 1985, elle héberge encore 70 enfants de 0 et 21 ans. 
 
Les religieuses, devenues âgées, éprouvent  de plus en plus de difficultés à gérer leur maison et les nouvelles règles imposées par la Communauté Française sonnent le glas de l’institution.  Les locaux sont transformés en home pour personnes âgées.
 
Une partie du personnel laïc décide de poursuivre la mission d’encadrement des enfants… L’ESPOIR est né !
 
Le premier juillet 1985, un premier agrément est accordé pour accueillir 15 mineurs.  Les activités se poursuivent quelques temps à Antheit jusqu’à l’installation en décembre de la même année dans un bâtiment acheté à Couthuin.
 
Quelques mois plus tard, le home Godin Parnajon, dépendant du C.P.A.S. de Huy, ferme également ses portes.  L’Espoir entreprend les démarches pour faire agréer une nouvelle structure. 
 
En février 1986, une deuxième maison est ouverte rue des Sœurs Grises à Huy et agréée pour 15 mineurs supplémentaires.

 
En janvier 1987, l’Espoir veut créer un service qui héberge de jeunes adolescents en semi-autonomie pour les préparer à la vie en kot.  Un troisième agrément est attribué pour 6 adolescents. L’ESCALE  s’installe Chaussée de Liège à Huy.
 
L’année suivante, une maison familiale accueillant une dizaine de mineurs à Strée, près de Huy, ferme ses portes à son tour. En 1988, pour pouvoir réintégrer ces mineurs, l’Espoir achète une maison à Villers-le Bouillet et y crée une nouvelle section.
 
Par la création de ces petites unités, l’Espoir a la volonté de procurer aux jeunes un milieu de vie riche  ainsi que la possibilité d’être intégrés dans un tissu social local (écoles, loisirs, voisins, copains,…).
Au sein de ces différentes implantations, l’Espoir peut également diversifier ses projets éducatifs et répondre davantage aux besoins du secteur de l’Aide à la Jeunesse dans la région hutoise.
 
En 1994, l’Espoir acquiert un bâtiment situé dans le centre de la commune d’Amay : l’ancien hôtel « Les trois Clochers ». L’ASBL y transfère les activités de la section de la rue des Sœurs Grises de Huy. Puis, un peu plus tard, le groupe de l’Escale y emménage à son tour.
 
La nouvelle maison d’Amay permet de développer  en parallèle deux sections qui ont des projets pédagogiques spécifiques et des équipes éducatives autonomes à l’exception de l’encadrement de nuit et de week-end qui est commun pour répondre aux exigences règlementaires en matière de temps de travail des éducateurs.
 
Entretemps, la Communauté française entreprend une vaste réforme du secteur de l’Aide à la Jeunesse  afin de privilégier l’encadrement des jeunes dans leur milieu familial, de réduire les durées d’hébergement et de « dé-judiciariser » au maximum les dossiers des familles.
 
Le décret  de l’Aide à la jeunesse de 1991 réduit le nombre de lits dans toute la Communauté française. La dénomination des services agréés change : S.A.A.E. pour « Service d’Accueil et d’Aide Educative » et S.A.I.E.  pour  « Service d’Aide et d’Intervention Educative ».
 
En 2002, l’Espoir restructure ses services et recentre ses missions :
  • Les SAAE de Couthuin et d’Amay/Escale sont agréés en deux sections autonomes de 15 prises en charge simultanées  en hébergement.  Les équipes éducatives de ces maisons peuvent également effectuer le suivi  des enfants lors d’une réintégration familiale ou d’une « mise en logement autonome ».
 
  • L’équipe du SAIE de l’Espoir, composée d’anciens membres du personnel de Villers-le-Bouillet, emménage au 44, rue des Augustins à Huy.  Elle peut encadrer simultanément 12 situations en intervention externe. Leur mission consiste à aider les familles et les mineurs au sein de leur milieu naturel de vie, mais aussi encadrer des adolescent(e)s lors de leur « mise en logement autonome ».
 
Actuellement le manque de places d’accueil se fait ressentir : la durée moyenne des prises en charge s’allonge et la politique de l’aide à la jeunesse tend à recentrer les SAAE vers leur mission primaire d’hébergement…